Entrepreneuriat

Comment définir une start-up ?

Une définition communément acceptée

Dans le monde des start-ups (« jeunes pousses » en français), une définition de leur nature est communément acceptée, c’est celle donnée par Steve Blank dans un article de son blog, en 2010 : « une start-up est une organisation temporaire à la recherche d’un business model industrialisable et permettant une croissance exponentielle. »1.

La start-up n’est pas une « jeune entreprise numérique »

L’anglicisme « start-up » est aujourd’hui fortement associé à l’économie numérique et aux nouvelles technologies mais ce n’est pas l’essence de ces entreprises. Toute entreprise n’ayant pas, pour business model, un système déjà existant et ayant fait ses preuves est, par définition, une start-up. Que l’économie numérique et la technologie offrent de nouvelles formes de business model n’est qu’un « heureux hasard ».

Corollairement, une entreprise de l’économie numérique qui applique un business model ayant déjà fait ses preuves n’est pas une start-up.

Une simple étape, pas une finalité

Il ne faut pas perdre de vue que toute entreprise a, pour finalité, son développement, sa croissance et sa pérennisation. « Start-up » n’est donc que la première étape d’une entreprise et non sa finalité. Ainsi, on ne parle plus de start-up pour Amazon ou Google, par exemple. Une start-up ayant réussi perd son statut et devient une entreprise classique.

Les quatre principes d’une start-up

  1. Il s’agit d’une entreprise au statut « temporaire » (visant à ne plus être une start-up sur le long terme).
  2. Son business model est nouveau : elle cherche à le définir car le produit qu’elle propose est novateur et donc inconnu.
  3. Si le business model est trouvé, il devient alors possible pour l’entreprise de l’industrialiser, ou pour d’autres entreprises de le reproduire.
  4. Le business model est « scalable » (évolutif, en français) et permet une croissance exponentielle.